Mon Semi-Marathon des vignobles du 20 Juin 2010
Mon 2e SEMI-MARATHON
En ce Dimanche matin, 20 Juin 2010, au programme le Semi-Marathon de Scharrachberghiem à Molsheim
Si tôt levé, je regarde la température extérieure, 11°C, ouh, c'est-y pas chaud !
Le ciel est bien nuageux, mais le soleil semble vouloir se montrer, Ouf.
Comme c'est un peu compliqué sur place, tout est séparé, entre le parking, le village marathon, le lieu de départ, le lieu d'arrivée, les déplacements se font par bus. Donc je pars assez tôt pour ne pas me louper.
Sur place, je retire mon dossard avec la puce, N= 3349.
Et termine les derniers préparatifs, un peu de crème lubrifiante autour des gros orteils et entre chaque orteil, pour essayer d'éviter les ampoules. Serrage des lacets pour éviter que les pieds ne glissent trop dans les chaussures. Contrôle et test du camelbag.
Tout est ok, Let's go !
Départ du Semi, prévu à 9h30 de Scharrachbergheim.
La navette que j'ai prise, une des premières, nous a déposé à 9h20 au point de départ.
Alors qu'il restait encore plusieurs centaines de personnes à acheminer.
Ce qui était prévisible fût annoncé au micro, décalage du départ pour 9h50, puis 10h10.
Que dire, il fallait bien attendre que tout le monde soit là.
Dommage car j'avais prévu de rattrapper un collègue qui faisait le Marathon et qui est passé à la moitié à Scharrachbergheim à 9h24, soit ça moitié de course en 1h54'. Je ne le verrais qu'à l'arrivée.
Le départ est donné, 10h10, je me suis placé dans les 10 premières lignes pour ne pas avoir à dépasser et être géné.
Et c'est un régale, la route est ouverte, tous les furieux prennent le large, je prends soin de laisser des éspaces pour ceux qui double, aucun accros, à refaire.
Dès le départ, j'ai en tête de tenir la cadence d'environ 5' au kilo, sauf que ......
Ben ça descend, descend beaucoup, ça veux bien dire qu'il faudra remonter, beaucoup remonter.
Donc déjà j'accélère pour faire le premier kilo en 4'20", ok, ça fait 40" de rab pour la suite.
La suite fait des hauts et des bas et je peux maintenir environ 5' au kilo.
Et je bois régulièrement sans soif.
Au loin, sur le bord de la route, je vois un cavalier sur sa monture, ah non, c'est Schengele sur son vélo.
Il aurait surement apprécié être parmis nous, mais sa cheville ne lui laisse pas le choix.
Merci Jean pour ces belles photos.
A l'approche du 9°km, je me pose déjà des questions car ça monte et ça devient dur.
Passage au 10° en 50'40" environ, ça me convient, mais je vais avoir du mal.
Et je commence à cogiter, tiendra, tiendra pas, les jambes commencent à se faire lourdes.
A l'heure de course, environ 11,6km, je stoppe mon effort et marche pour récupérer ma potion magique dans mon camelbag. Une fois la petite dose qui donne des ailes ingurgités, je repars de plus belle.
La suite du parcours et bien vallonés avec des chemins cassants en cailloux, herbes, rocailleux, où la moindre erreur
inattention peu faire mal.
Mentalement, je dois me relancer pour réussir à avancer.
Aux ravitos, je prends une éponge pour me raffraichir, puis je passe un brumisateur spéciale pompier, ça fait du bien.
Je me dit au 13e, eh bien qu'il n'en reste plus que 8 à faire et que je peux encore arriver sous les 1h50'.
Allez, c'est bon pour la motivation.
Dans une montée, un gars en bleu me dépasse, soit.
Puis ça descend et en allongeant mes foulées, je repasse devant lui.
On se retrouve cote à cote, je ne lâche pas, ce sera mon lièvre pendant quelques kms.
Il me fallait ça pour m'arracher un peu.
Passage au 15e en 1h20', si je tiens les 5' au kilo, je peux finir en 1h50'
Là, le compte à rebours commence, reste 6 kms.
"Je me rappelle aux bons souvenir du Semi de La Wantzenau, des douleurs à partir du 14e et les crampes au 18e km."
Pour l'instant, pas de signes de crampes, pas de grosses douleurs, juste des jambes lourdes.
Avant le 17e, le gars en bleu décroche, il y a d'autres personnes qui me dépassent mais sur des rythmes trop élevé que je ne peux suivre. Bon pour les 4 derniers, faut pas lâcher, je ne m'interresse plus trop au chrono.
19e, le maillot bleu me redépasse, mais cette fois, je n'arrive plus à le suivre.
L'avant des cuisses me tiraillent, houlà, reste 2 km, ça fait mal, mais faut que j'assure.
J'insiste, ouille, le dernier kilo, 900, 800, 700, 600, 500, 400, 300, ...
Puis la libération, un orchestre joue une musique entrainante, reste 200m,
dernier virage et je vois le tapis rouge qui mène à la ligne d'arrivée.
tout va mieux, dernière accélération pour le finish les bras levés.
FINISH en 1h53'23"
Très heureux de ma performance et de ma résistance.
C'est tout à fait différent du Semi de La Wantzenau, le plaisir est tout autre, intense en monté et soulagé en descente.
La météo a été super, pas de vent, la température n'a pas dépassé 19°C, avec des parties ombragées bien fraîches. Que c'est bon d'arriver au bout.
Cette fois-ci, avec les précautions prise au départ, je termine sans crampes et sans ampoules, donc que du bonheur.
Sinon le spectacle était magnifique, la traversée des vignes, les chemins aux bords des enclos à vaches ou chevaux, et un paysage vu de haut splendide.
Beaucoup de participants sont venus déguisés pour mettre l'ambiance et profiter du vin proposé aux ravitaillements. Même Jésus a fait son chemin de croix de 42 km pour transformer l'eau en bon vin.