C'est fait, Mon premier Triathlon 30 Mai 2010 à Obernai
Quelle matinée j'ai passé ce Dimanche, pour mon tout premier Triathlon.
Ca démarre tôt le matin, encore dans la nuit, vers 3h30, je me réveille et entend la pluie qui tombe.
Nan, c'est pas vrai, je ne veux pas revivre le cauchemard du duathlon de Betschdorf et faire la course sous la pluie.
Plus moyen de m'endormir, constamment à l'écoute de cette pluie qui ne cesse.
6h, réveil officiel, branle-bas de combat, petit-déj léger, controle des sacs, rajout d'un k-way.
C'est pas trop la forme, pas assez dormi et le moral n'est pas bon avec cette pluie.
7h, en chargeant la voiture, il pleut encore, ouf, pas de vent et il ne fait pas froid (souvenirs de Betschdorf).
Bon me voilà parti.
7h40, arrivée à Obernai, il ne pleut plus, incroyable, mais le ciel reste très menaçant.
Je récupére mon dossard, les gens sont sympa, l'ambiance est déjà bonne, c'est cool.
Le temps de remonter le vélo et de m'équiper, le parc à vélo 2 est ouvert.
8h10, je vais donc déposer mes chaussures de cap dans le parc, bien emballées dans un sac poubelle, en cas de pluie.
Tiens Alain est à l'entrée du parc et fait parti des bénévoles, donc il sera là pour m'encourager quand j'en aurais fini avec la partie vélo. Il m'explique le sens de marche du parc et me donne encore quelques conseils toujours bons à prendre.
Et la pluie retombe de plus belle.
8h25 Argh, il faut aller jusqu'à Benfeld plage en vélo 17km, pour rejoindre le départ.
Avec le sac sur le dos qui contient les affaire de nage.
Bon, je ne traine pas, les chaussures sont vite trempées.
Mais ça va, il ne fait pas froid, donc ça ne me dérange pas dêtre mouillé.
Ouf l'angoisse de retrouver les même conditions qu'à Betschdorf disparaît, gros soulagement.
9h10, arrivé au plan d'eau de Benfeld, il ne pleut plus, ben ça alors.
Je passe les contrôles pour déposer mon vélo dans le parc et m'installe, dispose les affaires de vélo stratégiquement, les chaussures et lunettes protégées dans le sac au sec.
J'enfile la combi de natation, attend le briefing, puis part m'échauffer dans l'eau.
Déjà les vedettes font leur cinéma, avec des fusées qui filent sur l'eau, c'est impressionnant.
L'eau est à 19,5°, c'est pas mal, en combi, je m'y sent bien.
La vague des femmes est lancé, ça va être à nous dans 10 min
Jje rejoins le départ, où je retrouve mon père, Audrey, Nicolas et Emma venuent assister au départ et pour la course des enfants. Ca décontracte un peu avant de se lancer.
La Course
Départ
10h, il ne pleut pas
Environ 240 participants s'élancent dans le lac en direction d'une bouée, puis vers la berge, pour 500m
Je laisse partir la masse et déclenche mon chrono lorsque je m'élance vraiment.
Me voilà parti en crawl, j'avance bien et gére bien la respiration, je dépasse un bon nombre en me frayant un chemin entre les pieds et bras qui tapent tout autour, un bordel dingue.
Environ 200m, mon souffle s'accélère, je n'arrive plus à cadencer ma respiration, je passe en mode brasse.
Et j'observe ce qui se passe autour, les différentes techniques, (j'en rigole encore, c'est pas bien de se moquer).
Devant, je vois la bouée avec un amas de nageurs qui n'avancent plus, tellement ils se sont tous collés à cette bouées, ils se génent tous et ne peuvent même plus nager. J'en entend même qui gueulent, énervés.
Je décide donc de bien la contourner.
En me retournant, je peux constater qu'il y a encore pas mal de monde derrière.
Pour la dernière ligne droite, j'essai d'alterner tous les modes de nage, pour faire au mieux.
Ouf, la sortie de l'eau, où deux gars nous aident à nous relever.
Je jette un oeil sur le chrono, je vois 12'??", oh bonne surprise. (enfin pour moi)
Tout en trottinant en rentrant dans le parc, je commence à enlever le haut de la combi, nickel.
Transition, je suis un peu perdu, mais comme tout est pret, ça se passe bien.
Je réfléchi encore 3 secondes pour être sùr de ne rien avoir oublier et je me lance.
Chrono nage: 15'41" Position: 177e
Sortie du parc, les supporters sont là, ça motive, allez, c'est parti pour 27 km.
Mon compteur ne fonctionnant toujours pas, zut.
Pour commencer, je mouline et me rappelle à mes bonnes résolutions, de démarrer doucement.
Sauf que mes jambes m'en disent autrement et j'accélère sans savoir à quelle vitesse.
Si, sortie de Benfeld le compteur m'affiche 32 km/h, il refonctionne, très bonne nouvelle.
Je dépasse au fur et à mesure et me fait doubler aussi.
Sur les portions plates, je tourne entre 32 et 36 km/h jusqu'à Valff.
Ensuite la route est dégagé avec un peu de vent de face, je reste en position sur le guidon tri et ne force pas.
Ne sachant pas si j'ai les moyens d'en faire plus, je reste sage.
On enchaine les villages, avec quelques petites bosses, rien de génant.
Je remarque qu'on est quelques-uns à se dépasser toujours en boucle, sans drafter, je précise.
Puis je me relève, demande à un villageois quand commence la monté, il me dit après le virage.
Ok, je bois encore bien, mets un rapport pour mouliner.
Et ça commence à monter, j'assure en douceur pour commencer et me laisse dépasser.
Les jambes n'ont pas encore forcées et les mollets se portent bien, je peux donc appuyer un peu plus.
Je me rassure au fur et à mesure puis insiste et reprends ce qui lâchent et les encourage au passage.
Arrive le sommet du Heiligenstein, à nouveau je demande à un villageois si on arrive bien au sommet, et oui, encore 200m, je me sens bien et attaque avant la descente.
Au sommet, je prends mon temps pour boire et fonce à 60 km/h.
Lorsqu'on rejoinds Bernardswiller, je sais qu'il reste une dernière bonne côte à monter.
Donc je me calme un peu avant, tout en gardant de la vitesse.
Je garde un bon braquet et la monte en forcing, ça passe, impecc.
Y'à plus qu'à retourner à Obernai sur des routes bien roulantes.
Devant je vois deux cyclistes qui roulent ensemble.
Je les dépasse et pense prendre le large sur eux, mais non, le petit malin qui sucé la roue à réussi à se mettre derrière moi et me prend pour sa locomotive, sitôt remarqué, je me décale et accélére pour le laché, non mais.
Bon, on arrive sur Obernai, je fonce sur la piste cyclable jusqu'à l'entrèe de la ville
et me calme, dernière ligne droite avant le parc, je me relève pour vider la gourde et bien respirer.
Je suis encore en bonne forme, mais en est-il de même pour mes mollets ?
Descente du vélo et entrée dans le parc, les mollets qui tiraillent, pas bien.
Tiens dans quelles allées je suis ? Hésitation et bien sùr je prends la mauvaise, zut, obligé de longer la rangée pour revenir dans la bonne et trouver ma place.
Changement simple et rapide, avec encore 3 secondes de réfléxion avant de partir.
Sortie du parc, Alain est là et me prends en photo, j'éspère qu'elle est réussi.
Chrono vélo : 59'18" Position vélo: 160e
Début de cap, pour les 5 km, je prends mes précautions et fait tout de suite un arrêt au ravito,
Les mollets ne me rassure pas, impossible d'accélérer, j'espére qu'ils vont se dérouiller après 1 km, comme d'hab.
Sauf que la montée du mont National ne leur en laisse pas le temps, aie, aie, là, faut pas forcer.
Pas mal de monde me dépasse.
Mais j'ai tenu bon, jusqu'en-haut, en montant au train, sans crampes, sans marcher, Ouf.
Au sommet, encore un ravito et ça deroule, enfin les mollets peuvent se relacher, ça fait du bien.
Ensuite la grosse et longue descente, au début, je teste si les jambes tiennent, c'est bon, je peux envoyer jusqu'en-bas.Puis retour tranquille, les jambes sont rouillés, j'y vais mollo jusqu'à l'arrivée, personne autour pour jouer une place, donc j'ai sprinté seul, 50m avant la ligne
Accueilli par un beau soleil, enfin.
Chrono Cap: 26'11" Position: 194e
Finish:
Chrono: 1h41'10" Position: 175e / 241
Super, je n'espérais pas faire aussi bien
Les sensations durant toute la course étaient agréable, car pas à fond.
Le fait d'être derrière à la sortie de la nage, permet de se faire plaisir en remontant des concurents.
Mes mollets ont bien progressés et devraient pouvoir faire mieux encore.
Le travail paie et enfin je peux appuyer sur les pédales.
Pour le premier, j'en garderais un très bon souvenir
et vivement le prochain en 2011.
et la Wantzenau en Juillet.